dimanche 16 décembre 2012

Sri-Lanka : Mon sentiment général

Belle-île en Mer, Marie-Galante, Saint-Vincent, loin Syngapour, Seymour, Ceylan...
Ceylan, c'est l'ancien nom du Sri-Lanka. Il avait raison Voulzy, il y a bien quelque-chose de particulier à vivre sur une île. Une sorte de lenteur ordonnée comme si on vivait toujours avec cette sensation, vous savez, de fatigue zen d'après une journée de bains de mer et de plage.

Cependant tout n'était pas rose ici, entre le tsunami de 2004 connu mondialement et la guerre civile qui s'est arrétée en 2009 entre tamouls et cyngalais, le côté paradis avait aussi son coin d'enfer. Aujourd'hui, il n'est toujours pas conseillé de se ballader dans le nord du pays pour éviter les humeurs des tigres tamouls. Enfin, en pratique, dans un train au milieu du pays, un prof nous a fait comprendre que tamoul ou cyngalais, tous veulent vivre ensemble. Et le tamoul a peau plus foncée que la sienne et assis en face de lui à acquiescé, alors... Toujours d'après lui, ce serait plus les USA qui essaient de diviser les peuples pour mieux créer des brèches d'influence politique et économique.

Ce nuage gris étant passé, faisons le check-up traditionnel...
On mange très bien ici et j'en raffole (épicé juste assez et bakery par-ci par-là). Il y a de l'histoire et de la culture endémique au nord ou rapportée (coloniale). Le pays est développé économiquement et continue sa croissance à un bon rythme. On circule facilement. Il y a la montagne, sa pluie et ses plantations de thé au centre. Des plages de rève au sud et le soleil qui va avec. Cela se traduit par des paysages sublimes. Et surtout, surtout, le Sri-Lankais a le sourire au lèvre et ça se sent que c'est tout naturel. Le simple plaisir d'échanger un smile et un “Good morning” le matin, tout tranquillement.

Y revenir en vacances ? OUI
Y venir y vivre ? OUI et en CDI.

Sri-Lanka : Galle ou l'autre Saint-Malo

Pour ceux qui ne connaissent pas Saint-Malo, c'et une ville fortifiée construite sur une presqu-île dont le contour est fait de remparts à la Vauban. Lorsqu'on s'y ballade, on se sent dans une cité confinée, appartenir à une sorte de village gaulois tel que Goscinny présente celui d'Astérix le Gaulois.

La transition est facile, Galle, en cyngalais, ça se prononce “Gaule”. Il n'en faut pas plus pour boucler la boucle !
Si à première vue, les remparts peuvent se ressembler (on ne réalise jamais bien le dessin qu'elles forment lorsqu'on est au sol), le coeur du bourg est différent. Dans l'océan Indien, il paraît logique de ne pas trouver de maisons en pierre et ardoise. Ce qui est plus marquant par contre, c'est de retrouver des maisons coloniales, d'origine portugaise, britannique ou hollandaise. Galle ressemble plus à une annexe européenne dans laquelle on aurait posé les plus belles résidences secondaires. C'est une succession de villas prestigieuses tirant profit de leur couleur blanche, de leur style et de leur toits en tuiles superposées. Cela va bien à l'endroit même si il y a dans l'air plus une odeur de fric que de poisson frais ou séché.

Il est beau ce petit village, tout de mer entouré.
Le mieux est de s'y balader au petit matin et de laisser faire l'appareil photo.



























Sri-Lanka : Plage privée nous attendait... à Polhena

Petite guest-house aux fenêtres bleues sur façade blanche. Un auvent permettant l'abris d'une table à manger pour couple. Devant, quatre mètres de terrasse sablée terminant sur un muret en contrebas duquel, moyennant cinquante centimètres se trouve le sable de la plage. Trois mètres encore en avant et on se mouille dans l'eau turquoise agitée légérement par l'océan indien qui n'a plus rien sur son chemin que le pôle sud... Biensûr, il y a les cocotiers aussi, les tortues qui jouent à “1-2-3 soleil” dans les vagues et à la nuit tombée, l'armée de bernard-l'hermite qui s'en va à la chasse.

C'est notre plage privée ! Enfin pour une nuit, ou plutôt deux, non trois, ce sera finalement quatre. On a pas réussi à quitter ce terrier de crabe rapidement. Des vacances dans le voyage où l'art de prendre son temps.

L'adresse se trouve à Polhena, un village côtier qui vit du tourisme mais pas que. Et c'est ce qui en fait le charme. Ca n'est pas une station balnéaire à proprement dite et on y mange dans les gargottes locales, à s'en rendre le ventre rond. Passer plusieurs jours là-bas, c'est déjà appartenir à la population.
Et on se rend facilement compte aussi ici des dégâts que le tsunami qui a sévit le 26 décembre 2004 à causé. Même si on y était pas, on garde il n'empêche dans un coin éveillé de la tête que la mer pourrait se refaire mangeuse de terre à tous moments. Mais bon, un tsunami, ça n'arrive qu'une fois dans la vie, non ? Alors autant profiter du son des vagues pour s'endormir puisqu'elles raisonnent à notre porte.

Et comme elle raisonnent en continu, comme un appel, excusez-moi mais j'abandonne le clavier.















Sri-Lanka : Thé Made in Ceylan*

En cours d'écriture